L’électricité est une force biologique de vie ; la partie invisible de la nature.
L’air est rempli de toutes sortes d’ondes de toutes les couleurs que notre corps ressent même si nous ne pouvons pas les voir. Depuis plus de deux cents ans, nous vivons sous la croyance largement répandue que l’électricité est inoffensive pour les humains et la planète. Le scientifique et chercheur Arthur Firstenberg détruit cette conviction en nous racontant étape par étape l’histoire de l’électricité comme cela n’a jamais été fait auparavant – d’un point de vue environnemental – et en décrivant en détail tous ses effets biologiques.
De manière ludique et rigoureuse, le livre L’Arc-en-ciel invisible raconte l’histoire de l’électricité depuis l’aube du XVIIIe siècle jusqu’à nos jours, nous faisant prendre conscience que de nombreuses maladies cardiaques, diabètes et cancers, ainsi qu’une multitude de problèmes environnementaux, ont été causées en grande partie par la pollution électromagnétique liée à nos progrès technologiques : télégraphe, téléphone, radio, télévision, ordinateur, téléphone portable, réseau 5G, etc.
Et les êtres vivants sont sous l’effet de cette technologie… Abeilles, insectes, oiseaux, baleines et arbres du monde entier, etc… Leur avenir en danger dépend de l’extinction et de la libération de l’espèce humaine de ses satellites, de ses antennes et les appareils qui créent la demande : leurs téléphones portables.
En quelques années nous avons éradiqué les 2/3 des insectes*, en quelques décennies les 2/3 des mammifères sauvages* et en quelques millénaires les 2/3 des arbres* !
Nous savons que le rythme actuel de perte de biodiversité est plus de 100 fois supérieur au rythme de fond qui conduit au consensus selon lequel les activités humaines sont à l’origine de la sixième extinction de masse. Cela peut sembler exagéré, mais ce n’est pas le cas. Si nous continuons sur cette voie, nous condamnons nos enfants et leurs descendants à un monde de plus en plus inhabitable.
Comme le disait le poète américain Robinson Jeffers, « tombons amoureux vers l’extérieur », et que cet amour se propage comme une contagion aussi loin que possible, car le temps presse pour nous et pour la grande planète sauvage sur laquelle nous sommes nés et sans laquelle notre vie ne vaudrait guère la peine d’être vécue.
Garder votre téléphone éteint vous permet de vous imprégner de l’environnement qui vous entoure et d’entrer dans le moment présent… Seul le présent est réel. C’est pourquoi on l’appelle « cadeau » – un cadeau.
Plus d’informations : www.cellphonetaskforce.org
*S. Seibold et al., « Arthopod Decline in Grasslands and Forest sis Associated with Landscape-Level Drivers », Nature, 574, 671, 2019.
*Voir les très nombreuses références données dans R.E.A. Almond, M. Grooten, D. Juffe Bignoli et T. Petersen, Rapport Planète Vivante 2022, Gland, Suisse.
*T.W. Crowther et al., « Mapping Tree Density at a Global Scale », Nature, 525, 201, 2015.